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Robert Combas et Hélène Trintignan

Né le 25 mai 1957 à Lyon, Robert COMBAS passe son enfance et adolescence à Sète. Depuis 1980 il vit et travaille en région parisienne.

Première période : 1977-1983 (Beaux Arts et premières années à Paris)

Les toiles sont "jetées" rapidement dans un style brut et exposées anarchiquement.
Des personnages en sujet-héros reviennent en récurrence: les Triangles, Mickey, Tuer...
Dans cette période, déjà 3 styles picturaux émergent:
- "les graffiti du lycée": graffiti cachés dans les cahiers pour se faire rire et faire rire les copains pendant les cours ennuyeux.
- un style "avec les moyens du bord": plus proche de la sensibilité des artistes de l'Art Brut. On retrouve dans "ses batailles"une certaine nostalgie de l'enfance, des images des manuels d'histoire de l'école primaire, des souvenirs de ses dessins de batailles sur ses cahiers d'enfance. Les matériaux utilisés sont ceux de la récupération.
- le "Pop arabe": Robert Combas "monte à Paris", il découvre les quartiers colorés de la capitale, il devient à Paris "sudiste", affirmant ainsi sa sensibilité venant du sud. Le Pop'Arabe est comme un Pop'Art pauvre qui développe une imagerie du sud , des pays en voie de développement, des pays méditéranéens, des coiffeurs d'Afrique,des fausses écritures qui aspirent à créer un langage sans frontière.
Cette époque est ce qui donnera "La Figuration Libre": une liberté à capter toutes les influences, toutes les images subies, une culture superficielle mais étendue.

Deuxième période : 1984-1988

Cette seconde période est celle de la sophistication, de l'élaboration du style "COMBAS" qui est comme une réunion des trois "styles" évoqués dans la première période. Le travail de la couleur est primordiale elle remplit maintenant tout l'espace de la toile ne laissant aucun espace vide. Le trait noir entoure systématiquement la couleur, de manière parfois obsessionnelle, lui donnant ainsi toute sa force de vie.
"Des petites têtes naissent de partout, des pieds, des sexes, des mots poussent et sursaturent le sens. Les sens se déchaînent. L'écriture rend la parole aux images dans l'espace symbolique et réel de l'imagination entrain de se faire."
Cette période est celle où l'imagination se débride et rarement l'histoire de l'art ne trouvera un artiste ayant traité de sujets aussi différents .

Troisième période : 1988-1994

"Période spirituelle au premier degré".

Robert COMBAS visite les églises, les cathédrales et leurs vitraux, Venise, les icônes... il s'ouvre à des lectures "littéraires", historiques et ésotériques. À cette période, il élabore picturalement un style "spirituel" mystique.
Le fond de la toile est noir comme "la nuit obscure" et les couleurs semblent sortir de la nuit, du cosmos. Les coulures dégoulinent sur la figure qu'on perçoit à travers cette liquidité. Une influence du Moyen-Age comme une mémoire inconsciente agit sur ces tableaux. Cette recherche aboutit à deux expositions en 1989 à San Francisco puis en 1990 à Albi sur Toulouse Lautrec puis à un tableau en 1994 "l'autiste dans la forêt de fleurs" que Robert COMBAS considère comme l'aboutissement de cette recherche.

Quatrième période : 1992-2000

Cette période est marquée par une évolution en plusieurs satellites.

Il reprend des travaux anciens ébauchés et les réaffirme:
- les pinceaux peints qui font des petites sculptures où le gaspillage est transformé en oeuvre d'art. Le pinceau est sublimé en crucifix (exposés eu Musée d'art moderne de la ville de Paris).
-"Les sculptures assises brut" exposées eu Musée d'art moderne de la ville de Paris.
- La sanguine lui fait découvrir un autre trait, plus sophistiqué, plus classique (expositions Paris 96 + Lisbonne 97).
-"L'académique tatoué", étude académique des étudiants de Beaux Arts trouvée aux puces qu'il redéssine, qu'il retatoue de sa modernité.
- "Les habits peints"
- Les performances qui aboutissent à travail de photos.
- La musique: enregistrement de textes poétiques musicaux.
- Les tableaux glitters, plein de paillettes.
- Les tableaux reliefs: à partir de photos trouvées et collées, il travaille la toile en trois dimensions utilisant les dernières trouvailles de la peinture de loisir. Encadre ces nouvelles peintures dans du plexyglass et verre sur lesquels il réintervient.

L'an 2000 et les ans qui suivent

Travail sur des photographies où Robert inscrit ses notes et gribouillis. Il fait encadrer les photographies et intervient de nouveau sur le verre en recul, parfois il les brise. La distance prise sur lui même, sur ces années passées dans son atelier, aboutit à un autoportait format grandeur nature d'un personnage qui se noie et qui danse présenté à la Fiac 2000. ce personnage "autoportrait", on le retrouve dans ce que l'on nomme "tableaux séquences".

Robert a toujours aimé le rythme "je suis un batteur né" dit-il, il invente une nouvelle construction de tableaux. Ce seront ses tableaux séquences qu'il travaille comme du sampling. Tableaux ryhmés au gré de cases qui sont autant dessins trouvés au hasard de chineries, que Robert retravaille comme un tableau à part entière. Il termine la composition de ces toiles par un personnage qui lui ressemble.(année 2002)

2002 c'est l'année où Robert Combas rencontre le galeriste Belge Guy Pieters qui devient son marchand. Cette nouvelle relation donne un nouvel élan à la création de Robert Combas. Le Belge de la mer du Nord et le Sétois Médéitérrannéen ont tous deux un appétit  rabelaisien de vivre et de créer. La première exposition "Nouvel atelier" à Knooke le Zoute en 2003 montre un ensemble magistral de plus de 20 grands tableaux de 2 mètres sur deux. C'est une grande fête ce soir là.

Petite autobiographie

"J'ai toujours peint et dessiné et je suis allé aux Beaux Arts à 9 ans. Mon travail vient plutôt plutôt des "gribouillis" de l'école que du travail aux Beaux-Arts. J'étais un élève plutôt moyen. Besoin de peindre. Ce sont des hommes qui m'ont amené à peindre. Difficile de citer des noms, je crois qu'on le voit dans ma peinture des fois. En gros, j'essaie dêtre un expressionniste des années 80."

"Je suis d'une famille de 6 enfants, mon père était ouvrier, et ma mère faisait des ménages. Je suis allé au lycée jusqu'à 17 ans, puis je suis rentré aux Beaux Arts de Sète pendant un an, puis ensuite aux Beaux Arts de Montpellier où j'ai passé cinq ans, j'y suis resté jusqu'au diplôme. C'est pendant les trois dernières années que j'ai commencé mes premiers travaux qui allaient devenir ce qu'on a appelé plus tard "la figuration libre". Les professeurs me contrôlaient assez souvent mais j'étais libre, je faisais ce qui me plaisait. La première toile que j'ai faite je l'ai changée plusieurs fois, je repeignais dessus sans arrêt, puis je l'ai séparée en 4 parties, puis en 3, je les ai découpées j'en ai bržlé une. C'est après cette toile que j'ai commencé à faire des toiles très libres, très colorées, assez violentes et avec beaucoup de personnages qui étaient souvent entrain de se battre ou de se faire des farces, je faisais de l'humour noir. Je faisais beaucoup de batailles car petit, je gribouillais sur les tables de l'école des graffiti sur les cahiers. Mes premières toiles étaient "Bataille de cow-boys contre indiens", "Japonais contre américains", "Bataille navale"...

J'ai toujours voulu faire quelque chose de complètement nouveau, j'ai toujours eu le besoin de me démarquer par rapport aux autres, je pense être un "dandy". 

J'ai donc passé mon diplôme de peinture à Ste-Etienne devant un jury, dans ce jury il y avait Bernard Ceysson directeur du musée de Ste-Etienne, mon travail lui a beaucoup plu et il m'a proposé de participer à une exposition au musée "Après le Classicisme". Quand j'ai demandé pourquoi il me proposait cette exposition, il m'a répondu qu'en France il n'y avait encore personne qui faisait ce genre de peinture et que ma peinture se rapprochait beaucoup dans l'idée de la "Transavantgarde" italienne et des "Nouveaux Fauves" allemands, tout en ayant rien à voir avec eux. J'ai fait cette exposition, j'y ai rencontré Bruno Bischofberger, Daniel Templon et d'autres gens qui ont regardé avec intérêt mes toiles, ils m'ont acheté quelques pièces. Je suis donc monté à Paris habiter chez Di Rosa et Louis Jammes.

J'ai toujours pensé que mon travail devait marcher, je l'ai fermement défendu et c'est pourquoi ça a marché.

Moi, j'essaie vraiment de faire du nouveau, j'essaie de sortir de moi même et de ne pas m'occuper de la ressemblance avec quelqu'un. J'essaie dêtre le plus honnête possible, et dans l'art on pensait qu'il était impossible de faire quelque chose qu'on puisse pas expliquer. Aux Beaux Arts c'était comme ça, moi j'ai voulu prouver le contraire. J'étais bloqué depuis la maternelle, à 20 ans je me suis débloqué par un travail de masse, je suis arrivé au diplôme, j'avais rien d'intellectuel mais j'avais un travail énorme.

Expositions à la galerie

nov.-dec.1997 "Peintures et tatouages académiques", première exposition personnelle à la galerie
juin-juillet 1998 "Le Nu", Galerie Hélène Trintignan, Montpellier (exposition collective)
mai-juin 2002 "Une expo d'été, d'images et de musiques", Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
mai-juin-juillet 2004 "Galerie de portraits", Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
mai 2006 "Retour aux sources", Galerie Hambursin-Boisanté, Montpellier
mai-juin 2006 "Œuvres croisées" Combas Kijno, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
mars 2009 ART PARIS, Galerie Hélène Trintignan (exposition collective)
dec 2009 -janv. 2010 "Robert Combas", Galerie Hélène Trintignan, Montpellier (exposition personnelle)
mars 2010 Salon du dessin contemporain, Paris, Carrousel du Louvre, Galerie Hélène Trintignan (collages de Robert Combas)
juin-juillet 2014 Galerie Hélène Trintignan, Montpellier (exposition collective)
oct.-nov. 2014 'Les quarante ans de la galerie", Galerie Hélène Trintignan, Montpellier (exposition collective)

Toutes les expositions

(personnelles)

1980 Galerie Errata, Montpellier.
1981 Galerie Eva Keppel, Düsseldorf
Galerie Swart, Amsterdam
1982 Galerie Yvon Lambert, Paris
Galerie Swart, Amsterdam (Pays-Bas)
Galerie Il Capricornio, Venise (Italie).
1983 Galerie Léo Castelli, New York (Etats-Unis)
1984 ARCA, Marseille, Premier catalogue monographique: Combas 1984
1985 Rétrospective, Musée de l'Abbaye Sainte-Croix des Sables d'Olonne
Gemeente Museum, Helmond
Musée d'Art et d'industrie de Saint-Etienne
1986 Galerie Léo Castelli, New York (Etats-Unis)
Le Bestiaire de Combas, Galerie Yvon Lambert, Paris
1987 CAPC Musée d'Art Contemporain, Bordeaux
Stedlijk Museum, Amsterdam (Pays-Bas)
1988 Les Batailles, Galerie Beaubourg, Paris
La guerre de Troie, Galerie Yvon Lambert, Paris
Galerie Krings Ernst, Cologne (Allemagne)
L'Amour, Galerie Pierre Huber , Genève (Suisse)
1989 Painting & Objets, Galerie Blue, Séoul (Corée du Sud)
1990 Galerie W.Schultz, San Francisco (Etats-Unis)
Combas Toulouse-Lautrec, Musée Toulouse Lautrec, Albi
1991 La Bible, Galerie Beaubourg, Paris
Les Saints, Galerie Yvon Lambert, Paris
Publication de la monographie "Robert Combas" (texte de Bernard Marcadé) aux éditions de la Différence
1992 La mauvaise réputation, peintures autour de Georges Brassens, Sète
Aquestécop, peintures de 1977 à 1991, musée Paul Valery, Sète
1993 Du simple et du double, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
Galerie Bastien, Bruxelles (Belgique)
1994 Recent paintings, Institut Français du Royaume Uni, Londres (Grande-Bretagne)
L'art Italien, exposition commandée par l'Alliance Française de Bologne et itinérante en Italie
La Maison Combas, première exposition des oeuvres éditées par ZINZEN, Galerie l'entrepôt, Mulhouse
Tatouages académiques, Manoir de Coligny (Suisse)
1995 La maison Combas, Salon de mars, Galerie Beaubourg
La musique et touti couinti, Fondation Coprim, Paris
Palais des congrès, Paris
Tatouages académiques, Galerie Attali, Paris
Byblos, Saint Tropez
Premières oeuvres, Galerie Jérôme de Noirmont, Paris
Sculptures, Galerie Matignon, Paris
1996 Peintures primitives portugaises, Galerie 1991, Lisbonne (Portugal)
Tâche de lait, tashi deleks, Chapelle des jésuites, Chaumont
Sanguines, Galerie Strouk, Paris
Galerie Dewart, Bruxelles (Belgique)
Fantaisies Héroiques, Rétrospective, Sérignan
1997 Manheim-Paris, Mozard-Combas, Galerie Bergold, Manheim, Allemagne
Diou mé damné Macarel, je fais une rétrospective, Villa Tamaris, La Seyne / Mer
Coquin de sort ça continue, Fort Napoléon, La Seyne / Mer
Portraits Glitters, Galerie Strouk, Paris
Sanguineas, Galerie 1991, Lisbonne (Portugal)
1998 Entre deux Guerres, Ben et Combas, Historial de la Grande Guerre, Perronne
Dans le tiroir, il y a trois couilles et une bite, Musée de l'Érotisme, Paris
1999 Originibus picturae, Sarlat
Tronche d'habits, Espace Cardin, Paris
2000 Mai aqui, Musée Paul Valery, Sète
Maryilin-Combas, Gallery Dewart, Bruxelles
Galerie Charlotte Moser, Genève
Galerie Rachlin-Lemarié, Paris
À l'emporte-pièces, Monographie de Robert COMBAS exposée à la FIAC, galerie R&L.
2001 Les années chaudes, Musée de Châteauroux
Couvent des Cordeliers
Œuvres récentes, Artcurial, Paris
King Size, MIAM, Sète
2002 Une expo d'été, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
Les vieux dégueulasses, voici où en est la liberté d'expression, Galerie Métropolis, Lyon
Il était une fois la Figuration Libre, Fondation Coffim, Paris
Rendez-Vous n°3, Collection Lambert, Avignon
2003 Peintures des années 80. Galerie Pop Laurent Strouk, Cannes
Concert de portraits et de cartes à gratter, Galerie Charlotte Moser, Genève
Nouvel atelier, Galerie Guy Pieters, Knokke le Zoute (Belgique)
Une saison Combas, Aix en Provence
Robert Combas et les tableaux séquences, FIAC, Galerie Guy Pieters,
2004 Galerie de portraits, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
Combas-Mexique : exposition autour d’une rencontre, Espace Croix Baragnon, Toulouse
Œuvres sur papier et peintures, Centre d’art de Mont de Marsan
Œuvres récentes, Galerie Guy Pieters, Saint Paul de Vence
2005 Auvers-sur-Oise, Fleurs, personnages, rêves et paysages, Auvers-sur-Oise
En avant la musique, Palais Bénédictine, Fécamp
Venise, Mots d'oreille, organisée par la Galerie Guy Pieters, Venise (Italie)
2006 Les tatouages académiques et la Vénus de Venise, Art Paris, Galerie Guy Pieters
Robert Combas et Spatharis, Fine Arts Kapopoulos, Athènes (Grèce)
Œuvres croisées Combas Kijno, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
Retour aux sources, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
Savoir faire, Galerie Willy Shoots, Eindhoven
Sacré Combas, Chapelle des Ursulines, Quimperlé
Tatouages académiques, Guy Pieters Gallery, Knokke le Zoute (Belgique)
Savoir faire,  Rétrospective, Seoul Museum of Art (Corée)
Savoir faire, Rétrospective, Kyongnam museum of art (Corée )
Savoir faire, Rétrospective, Musee Asiana, Daejon
JOKER, Die Galerie, Frankfurt (Allemagne) puis
Galleria MOdenArte, Modena (Italie)
Combas à Saint Vincent, église de Saint Vincent, Mérignac
Cinéphage à gogo, Centre d’art la Malmaison, Cannes
Expoésie, Musée de Périgueux
2008 Robert Combas, les années 80 l’invention d’un style, Musée de Louviers
Gana Art Center (Corée du Sud)
Chemin de Croix, Combas-Kijno, Chapelle des Gobelins, Paris
Qu’es aco?, Fondation Vincent Van Gogh, Arles
Blow your mind , Opera Gallery, Londres (Grande-Bretagne)
La dégelée Rabelais, Sens dessus dessous, le monde à l’envers CRAC, Sète.
Robert Combas, Le frimeur flamboyant, Maison Européenne de la Photographie, Paris.
Freedom, Diversity and oppression, Danubiana Meulensteen Art Museum, Bratislava, Slovaquie.
À la revoyure, Espace Jacques Villeglé, Saint Gratien
2010 Robert Combas, Fondation Mudima, Milan, Italie.
Robert Combas, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
Sans filet, les Goulamas sont de retour, Galerie Guy Pieters, Paris